Rencontre & Vers Luisants...

Rencontre et Vers Luisants

Pv: Swan & Hisashi

La réputation du Matou Mité n'était plus à faire, insalubre, sale, mais au prix dérisoire. Cependant ce qui faisait cette réputation était avant tout, la clientèle de cette Auberge.
Par exemple, si vous entriez dans celle-ci, là maintenant, vous trouveriez une dixaine de gardes de la Légion Noir, qui, on s'en doute ne son pas en permission, deux grande silhouette encapuchonnées accouder au comptoire, derrière lequel, la patron, essuis un verre avec un torchon déjà tellement sale que l'on a presque l'impression que la crasse s'épaissit un peu plus à chaque coups.
Vous auriez priez pour que ce ne soit qu'un impression même si vous saviez pertinament que non.
Puis, si vous aviez du cran, vous auriez demander une chambre, on vous aurait désigné la dite chambre, à l'étage. Etage relier par un escalier en bois, autrefois de chêne sans doute, mais qui a plus la consistance d'une éponge. Chaque pas vous aurait arracher un soupir, tout en arrachant un gémissement sugestif à la planche de bois sur laquelle vous vous êtes mis.
Mais, si dans le cas contraire, vous vous seriez instalé pour commander un verre, vous auriez mieux détailler les personne présente dans la salle, tout en commandant un bière que vous ne boirez sans doute pas.
Et vous auriez remarquez une femme brune, la vingtaine environs, dont les yeux rieurs illuminés d'ironie avait la couleur poupre de l'aube sanglante. Un femme qui ne semblait pas remarquaer qu'elle détonnait dans cette atmosphère lubrique et glauque, elle qui rayonnait d'une sorte d'aura de noblesse, un charisme presque palpable, et d'un beauté extravagante.
Mais vous n'auriez pas osez l'approcher, même saoul. Votre instinct de survit vous dicte de ne pas la regardez, vous savez qu'elle est la personne la plus dangereuse présente dans cette salle mal éclairée. D'ailleurs, le corp de l'ivrogne à ses pieds en témoigne, des trace de doigts, longs et fins, marque sa gorge.
Elle l'a tuer, ça vous en êtes certain, et elle l'a tuer sans sortir d'arme, juste en l'étouffant.

Trop captivé par l'étonnant spectacle qu'elle offre, vous n'auriez pas remarquez l'homme qui entrait derrière vous, brun lui aussi, une balafre marquant son visage, témoignant à elle seule, qu'un deuxième prédateur venait d'entrer, et que personne n'aurai pu dire, qui de la femme au yeux rouge, ou de l'homme à la cicatrice était le plus à craindre. Vous seriez sortis, conscient que rester n'aurait servit à rien de tout façon.
Laissant la femme dévisager l'homme de ses prunelles de sang.

Cette femme s'appelle Swan, mais ça vous n'auriez pas pu le savoir, et vous ne l'auriez sans doute jamais su.
Swan Tanner, était de bonne humeur ce soir là, énerver et tendu, pour une raison que vous ignorez encore, elle avait eu du mal à réfréner ses instinct tout au long de la journée, l'arrivée de l'ivrogne lui avait donner une bonne raison de se défouler, et l'avait agréablement détendue.
La pointe de sa botte jouait avec un pan du veston du mort, tandis qu'elle réfléchissait à la raison de sa venue à Jet'Ran, celle-ci venait d'ailleur d'entrer dans l'Auberge, coup de chance ou hasard calculé, Hisashi Keishi pénétra au Matou Mité, le visage éclairer par la lumière blafardes du plafonnier, dont la boite à vers luisant avait sérieusement besoin de nouveaux candidats...
La jeune vampire, car vous l'aurez compris, sa beauté et sa force n'était pas le fruit du hasard, bloqua sa respiration, le jeune déserteur, avait apporté avec lui l'exquise odeur de son sang, un fragance que Swan n'avait sentit qu'une fois, lors de son passage à Océrianne, une quinzaine de jours plus tot, et qui avait faillit lui faire perdre le précieux controle de sa soif.
Cependant l'envie fut plus forte et sans lacher des yeux l'objet de sa venue elle respira, d'abord ce fut l'odeur acre de la moisissure, celle plus désagréable à son gout, de la bière rance, puis elle fut frapper de plein fouet par l'odeur du sang d'Hisashi.
Elle hoqueta, ses yeux passèrent du rouge soutenu à un rouge sombre, presque noir, et elle mordit sa lèvre de granite, crispant ses doigts fins orner d'un vernis rouge impecable sur la banquette. Puis elle se calma, captivée par cette homme qui sans le savoir avait surement le sang le plus appétissant du comté...

Elle ne fit même pas attention à l'abrutis qui venait de saisir son poignet et qui puait l'acool à plein nez. Quand elle s'en rendis enfin compte, il tentait de passer ses immonde mains sales sous le bustier de la jeune vampire.
Comme un réflexe, elle se dégagea de l'étrainte, tordant le bras de l'imbécile dans son dos jusqu'à ce qui émette un craquement sourd, jugeant le hurlement satisfaisant, elle le lacha, sa jambe percuta son plexus, explosant sa cage toraxcique, il s'éffondra sur l'ivrogne précédent, mort.
L'action n'avait duré que quelques secondes, mais personne ne fit de remarque, l'ignorance était l'arme de bien des hommes à Jet'Ran...
Elle reporta son attention sur le vagabond, et ses lèvres froides se tordirent en un sourire au coin tandis qu'elle reprenait sa place à sa table, et qu'elle quitta enfin des yeux sa nouvelle proie, pour tracer dans le bois de la table des arabesques à l'aide de la pointe d'un poignard...

Voilà, si vous étiez resté ce que vous auriez vu. Ou pas.

Ma rencontre avec Liuden n'avait fait que m'encourager à me faire plus discret. C'était d'ailleurs pour ça que je m'étais rendu dans une auberge, que je savais en mauvais état et souvent fréquenté par des ivrognes. Après une grande bouffé d'air, je rentrais dans cette taverne. Ma première impression fut que l'ambiance était plus ou moins tendu. Toute fois, je fis comme si je n'étais pas troubler par cette ambiance. Il fallait que je me fonde dans la foule, que les personnes me prennent comme quelqu'un du coin. Tandis que j'étais encore debout, j'essayais de déterminer qui devais-je craindre, et qui devais-je éviter. Deux silhouettes au bar, sûrement des habitué. Eux allaient donc savoir que je n'étais pas du coin, ils étaient donc à éviter. Il y avait bien sûr le barman, lui allait sûrement être trop occupé à essuyé ses verres dégoutants. Quelques ivrognes, eux étaient à craindre car s'il me voyait, ils essaieraient sûrement de faire de l'humour sur ma cicatrice, et attireraient l'attention. Au final, c'était une taverne banale, avec ses ivrognes.

Je jetais un regard au fond de la salle, et à ma grande surprise je remarquais une femme, belle jeune femme. Celle-ci me regardait elle aussi, d'un regard assez troublant. Jet'Ran, cité du "mal", laissait une jeune femme seule, et personne n'essayait de la dragué, ou quelque chose du genre ? Intéressant, elle était peut-être crains ? Je jugeais intéressant de la rejoindre à sa table, après tout, si elle était crains personne n'allait venir me provoquer étant à ses côté. Je me dirigeais vers elle, légèrement nerveux et déstabilisé par son regard troublant. Au fur et à mesure que j'avançais, je remarquis une silhouette allonger à coté d'elle. Je ne mis pas beaucoup de temps à comprendre, puis à changer de direction pour m'installer à une table juste à coté d'elle, de dos par rapport à elle. J'arrivais toute fois à l'observer, grâce au reflet d'une vitre qui se trouvait près du bar. Soudain, un ivrogne eu le malheur de s'approcher d'elle, je n'arrivais pas à voir ce qu'il essayait de lui faire mais je compris tout de suite que c'était sûrement un geste mal placé lorsqu'il se retrouva au sol, avec l'autre cadavre. J'affichais un sourire, elle n'était donc pas du genre à se laisser faire.

_Vous comptez empilez combien de cadavre ? Demandais-je d'une voix presque amusé, sans me tourner vers elle.

Personne n'aurai su dire si elle réfléchissait ou non, si elle respirait ou pas. Statue parmis les statues, aussi imobile et froide que du marcbre, seul le raclement de l'acier sur le bois de la table trahissait cette maitrise parfaite que Swan avait.
Rien n'aurait pu prédire qu'Hisashi la remarquerai, ni qu'il lui parlerai, encore moins, qu'elle l'entendrait:

"Vous comptez empilez combien de cadavre ?" demanda-t-il, amusé, elle ne saurai dire par quoi.

"Ce n'est pas très poli de tourner le dos au dames" répliqua t-elle sans répondre, un poil sarcastique, "Les gentleman se perdent" ajouta t-elle en se leva, contournant sa table pour venir s'asseoir face au jeune homme, son sourire toujours présent, dévoilait ses dents blanche et parfaitement alignées de vampire, ses prunelles fouillant le regard du garçon, sans aucune gêne:

"Pour répondre à votre question, autant qu'il sera necessaire pour que cette bande d'éméché arrête de me prendre pour une poupée"

La jeune vampire se pencha en avant humant simplement de plus près l'odeur du guerrier, ses prunelles s'assombrissant d'autant plus que la soif s'intensifiait:

"Je vous demanderai bien de m'offrir un verre, mais ça serai... mal placé" dit-elle en riant, consciente de ses paroles, et de son statue de vampire.
"Je suis heureuse de vous rencontrer enfin, Sir Keishi, c'est un honneur pour moi" ajouta-elle plus sérieusement, en inclinant la tête de coté, un vieux réflexe d'antan.

Je n'attendais une réponse de cette jeune femme, je voulais surtout voir si elle allait me réserver le même sort que les deux autres ivrognes. Oui, je sais ce que vous penser. Il y a bel et bien deux minutes, je voulais me faire discret, et là je risquais d'attirer toute l'attention sur moi. Mais après tout, j'avais bien le droit de m'amuser dans cette taverne d'ivrogne, non ?

"Ce n'est pas très poli de tourner le dos au dames, les gentlemans se perdent" Dit-elle en se levant puis en rejoignant ma table.

J'étais extrêmement surpris, je ne pensais pas avoir droit à une réponse. Et encore moins à ce qu'elle me déstabilise autant d'un simple regard. J'avais presque l'impression d'étouffer face à elle, je comprenais maintenant pourquoi peu de personnes se risquaient vers elle. Au fur et à mesure que le temps passait, je désirais partir d'ici. Pourquoi fallait-il qu'elle soit charmante, et pourquoi avait-il fallut que j'engage la conversation ? Je regrettais déjà ma présence à Jet'Ran.

"Pour répondre à votre question, autant qu'il sera necessaire pour que cette bande d'éméché arrête de me prendre pour une poupée" Répondit-elle, en se penchant légèrement.

Sa réponse me fit sourire, finalement j'avais eu raison d'engager la conversation avec elle. Et pourtant elle me mettait toujours mal à l'aise, J'avais l'impression qu'elle me connaissait déjà, qu'elle m'attendait, et qu'elle me réservait quelque chose.

"Je vous demanderai bien de m'offrir un verre, mais ça serait... mal placé" Dit-elle en suivant sa phrase d'un petit rire.

Pour être honnête, je n'avais pas compris ce qu'il y avait de drôle, et encore moins ce qu'il y avait de mal placé.

_Je vous en offrirais bien un, mais quand je vois tout ces ivrognes, je ne préfère pas imaginer l'effet que l'alcool aurait sur une aussi charmante femme. Répondis-je, en riant à mon tour.

Si vous ne l'avez pas compris de vous même, je vous avouerais qu'essayer de mettre mal à l'aise les charmantes jeunes femmes était l'un de mes amusements préféré.

"Je suis heureuse de vous rencontrer enfin, Sir Keishi, c'est un honneur pour moi" Dit-elle sur un ton plus sérieux.

Aie, elle avait réussi à stopper mon rire en une seule phrase. J'affichais moi aussi une expression plus sérieuse tandis que je fuyais les regards des autres qui fusait vers moi. Après tout, les ivrognes rêvent souvent d'argent, alors une tête mise à prix comme la mienne ne pouvait que les intéressé.

_Je ne me souviens pas d'une aussi charmante jeune femme, j'en déduis que mon statut de déserteur me suis partout ? Demandais-je chuchotais-je de sorte à ce qu'elle seule l'entende.

Maintenant que j'y pensais, je me trouvais à Jet'Ran, ville de la confrérie. Si ça se trouve, un membre de cette guilde se trouvait dans les parages. C'est pour cette raison que j'avais quitter le regard de cette femme pour observer la sortie, affin de vérifié qui sortait, et qui entrait.

Swan s'installa plus confortablement sur sa chaise qui émis un petit grincement lorsqu'elle croisa négligeament les jambes. La conversation promettait d'être interressante et son interlocuteur semblait de plus en plus tendu, ce qui l'amusait grandement.

"Je vous en offrirais bien un, mais quand je vois tout ces ivrognes, je ne préfère pas imaginer l'effet que l'alcool aurait sur une aussi charmante femme."

Elle eu un petit sourire, consciente que le seul alcool qu'elle buvait serai celui qui coulait dans le sang d'un ivrogne. Hors pour le moment elle n'avait nullement envie de s'abreuver à une loque humaine puante et mal élevé...
Elle se retint de lui dévoiler qu'elle ne buvait que du sang et se contenta d'un silence poli.

Elle réussit définitivement à le mettre mal à l'aise en prononçant son nom. C'était donc ça qui le rendait aussi nerveux, il avait peur d'être reconnu... Bingo.

"Je ne me souviens pas d'une aussi charmante jeune femme, j'en déduis que mon statut de déserteur me suis partout ? " demanda t-il si bas que personne d'autre qu'elle ne pu l'entendre. Bien que les sens surdévelloppé de la jolie jeune femme firent comme si il lui avait parler normalement, et non pas en chuchotant...

"Charmante, cela reste à voir" répliqua t-elle en dévoilant de nouveau ses splendides dents blanches, "Pour ce qui est de mon cas, c'est plutot votre odeur qui vous suit à la trace, Sir Keishi"

Les regards fréquents que glissait Hisashi vers la porte d'entré témoignait encore de sa nervosité grandissante, et la jeune vampire se sentit obligé de le rassurer:

"Il est inutile de vous agité de la sorte, personne ne vous attaquera ce soir, pour peu que vous acceptiez le marché que je vous propose"

Enfin de le rassurer, c'était vite dit...

Je quittais la porte d'entré du regard pour observer d'avantage la jeune femme, qui semblait parler en énigme.

"Pour ce qui est de mon cas, c'est plutot votre odeur qui vous suit à la trace, Sir Keishi" Me dit-elle.

Mon odeur ? Je ne comprenais pas du tout ce qu'elle voulait dire. Si elle parlait de mon "odeur", peut-être m'avait-elle déjà rencontré ? Ou peut-être qu'elle désirait simplement me mettre mal à l'aise ? Je soupirais de ne pas comprendre. Et pourquoi me donnait-elle le titre de "Sir" Keishi ? Bien que ça m'avait flatté au début, je trouvais ça un peu bizarre. Je secouais ma tête de gauche à droite pour me ressaisir. J'étais beaucoup trop sur mes gardes. Après tout, que pouvait me faire une si charmante jeune femme ? Mon regard se glissa sur les deux cadavres, un sourire nerveux se dessina sur mon visage. A l'intérieur de moi-même, je me demandait "Qu'est ce que je fais là ?".

"Il est inutile de vous agiter de la sorte, personne ne vous attaquera ce soir, pour peu que vous acceptiez le marché que je vous propose" Dit-elle.

Personne n'allait m'attaquer hein ? Curieusement, quand je sentais son regard se poser sur moi, je ne pouvais m'empêcher de penser le contraire.

_Personne ne m'attaquera ? Permettez moi d'en douter. Quand je vois ces deux ivrognes au sol, tué par vos soin, je doute que je puisse sortir d'ici sans problèmes. Et de quel marché parlez vous ? Répondis-je, d'un air plus détendu.

Effectivement, j'étais plus décontracter. Car même si j'étais recherché, je n'avais pas été bras-droit pour rien, et je commençais à l'oublier.
Après m'être moi aussi installé plus confortablement sur ma chaise, j'observais la jeune femme en face de moi. J'étais maintenant décidé à entrer dans son petit jeu.

_Avant que vous ne m'expliquiez votre petit marché, je vous avertis tout de suite : Je ne marchande pas sans savoir à qui ais-je affaire. Lâchais-je avec une petite lueur provocatrice dans mes yeux.

La jeune femme laissa son regard détailler la salle, vagabondant de personne en personne avant de s'arrêter de nouveau sur Hisashi. Ses doigts se saisir d'un éclat de ceramique qui tranait encore sur la table, le réduisant en une fine poussière blanche et scintillant...

"Personne ne m'attaquera ? Permettez moi d'en douter. Quand je vois ces deux ivrognes au sol, tué par vos soin, je doute que je puisse sortir d'ici sans problèmes. Et de quel marché parlez vous ?"

La jeune vampire sourit à ses mots, il n'était pas faux de dire qu'une mauvaise réponse l'obligerai surement à revenir sur sa parole, mais ça il ne le savait pas encore...

"Avant que vous ne m'expliquiez votre petit marché, je vous avertis tout de suite : Je ne marchande pas sans savoir à qui ais-je affaire"

Evidemment, elle aurait été bien sotte de croire qu'elle pouvait garder son identité secrète... Mais de toute façon, dans les deux cas, savoir son nom ne serai pas fatale à la belle, il lui était donc facile de lui répondre:

"Il y a deux réponses à cette question, l'essentielle, la fondamentale, celle qui t'interresse, et la superficielle, celle qui t'importe peu, mais que tu veux savoir" répondit-elle en ponctuant sa phrase d'un nouveau sourire dévoilant ses dents blanches et parfaitement alignées.

"La première réponse est: Une aide providentielle, et la seconde réponse,que je ne juge d'aucune utilité, mais obligatoire puisque les convenances et la politesse l'impose... Je ne nomme Swan, Swan Mary Lena Tanner, Vampire pour vous servir"

Elle agrémenta sa réplique d'une sourire ironique et, part réflexe, elle s'inclina de nouveau, avant de reporter son attention tout entière sur Hisashi, bien qu'elle se doutait que le jeune homme savait qu'elle ne l'ai pas quitter des yeux, ni même qu'elle cesser d'être sur le qui vive, ne serai-ce qu'une seconde.

Elle pu humer son arome d'encore plus près, et ses yeux, d'un pourpre pourtant vif, s'assombrir encore tandis que la soif se mêlait à la conversation. Elle jugea qu'il était tant de laisser de coté les présentations
et de passer directement à la raison de sa présence ici, et surtout au fait qu'elle avait perdu du temps à discuter avec un humain, au lieu de le tuer immédiatement.

"Je sais que tu es un déserteur gamin, et je sais aussi, que tu es très, très très convoité. Par Océriane d'abord, et puis par Jet'Ran. Tous vivent à tes crochets, tu n'as qu'un mot à dire pour signer la perte de l'un... Ou de l'autre.
Ce qui en soit est quelque chose d'assez jouissif, tu ne trouves pas ? Cela étant, ta vie est en danger, et ils feront n'importe quoi pour te retrouver, donc tu es au centre de l'action. Et j'aime y être, surtout lorsque cela me permet de prendre ma revanche sur ces deux cité, j'ai beau être morte, je suis Aelyenne avant d'être Vampire, et mon patriotisme me perdra.
Même si, j'en suis intimement persuadé, tu es tout à fait capable de survivre seul, je te propose un marché: Soit, je te tue maintenant, je me délecte de ton sang qui, Oh mon dieu, me donne des frissons, et je vole à Jet'Ran et à Océriane l'occasion de se venger, soit, je te propose ma protection, et les joies de ma compagnie, en échange d'un broutille, une pécadille, mais je te demanderai de bien y réfléchir... Je voudrais que ni toi, ni moi, n'ayons rien à regretter"

Elle le scruta un instant, cherchant à savoir si l'offre déjà le tentait. Elle ne doutait pas que l'annonce du prix de l'échange était quelque chose d'effrayant pour quelqu'un d'extérieur au Monde Souterrain, mais Hisashi pèserai le pour et le contre, si il refusait, elle le tuerai de toute façon.

"Le prix de cette accord est: ton sang. Ce qui consiste à me le donner à chaque fois que j'en aurait envie, en échange je garantirai ta sécurité, et veillerai personnellement sur ta vie, et je te jure qu'aucune goutte de ton sol de touchera le sol en ma présence."

Elle illustra ses dires lorsqu'une serveuse trébucha, le pichet de verre éclata sur la table des deux jeune gens. Rapide comme l'éclair, elle arrête un à un les morceau de verres qui aurait pu menacer Hisashi d'une quelconque entaille aussi minime soit-elle.
Elle repris ensuite sa place comme si de rien n'était et continua:

"Le deal, c'est tu me nourris, je te protège, et à la moindre rupture de contrat, je te tue."

Au moins ça avait le mérite d'être clair et net. Le choix était restraint bien entendu, mais s'offrir les services d'un vampire, même au prix du sang, n'était pas offert à tout le monde. Après il pouvait décider de mourir dignement plutôt que d'être considéré comme un garde manger vivant, fut-il pour la plus jolie fille des alentours.

"Si ça peut te rassurer, je ne puis pas te transformer, et j'ai suffisament d'expérience pour me controler sans t'anémier à chaque fois que je te mordrai.Et puis tu sais, il y a des adeptes de la morsure vampirique, c'est que ce ne doit pas être si désagréable qu'il y parait"

La jeune femme ponctua le tout d'une sourire rassurant et enjoleur, avant d'attendre tranquillement la réponse du vagabond.

Il faut savoir, que ce n'est pas, mais alors absolument pas, dans les habitudes de Swan que de proposer un marché à sa proie. Et si elle avait fait une entorse à ses techniques de chasse, ce n'était surement pas pour les beaux yeux d'Hisashi, elle en avait vu d'autre avant lui, et même si il avait du charme, elle ne se laisserai pas tenter. Donc ce n'était pas pour lui, mais pour son sang.
Elle en avait hûmé des millers dans sa vie, qui quoi qu'on en dise est assez longue. Cela allait de l'animal, un Loup je crois, lorsqu'elle n'avait rien à se mettre sous le croc, jusquau sang de princesse du Grand Nord, en passant par l'ivrogne, le mac, la fille de joie, l'orphelin, la mère, le banquier, l'assassin, le mage, le guerriers, l'aristocrate, et j'en passe et des meilleurs...
Mais jamais de la puissance de celui du Déserteur. Elle avait décidée de marchander avec lui juste après avoir sentit une pièce où il s'était tenu quelques minutes plus tôt. Elle avait faillit céder à la soif, simplement à cause d'un odeur ?
Elle n'avait pas 600 ans d'expérience pour se laisser submergé par le premier venu ! Et bien si. C'était le genre de sang que l'on ne sent qu'un fois dans sa vie, même aussi longue que celle d'un vampire.
C'est pour ça qu'elle avait décider de passer un accord, elle préfèrait pouvoir s'en abreuver, peu, mais fréquemment, plutôt que de tout consommer d'un coup. C'était un caprice qui ressemblait bien à Swan ça...
Risquer sa vie, pour le sang d'un banal humain. Mignon tout de même accordons le nous...

J'étais devenu plus sérieux, et avait finalement totalement lâcher l'entrée du regard pour fixer la femme en face de moi.

"Il y a deux réponses à cette question, l'essentielle, la fondamentale, celle qui t'interresse, et la superficielle, celle qui t'importe peu, mais que tu veux savoir" Me dit-elle en me dévoilant ses dents blanches, bien que je ne compris pas grand chose à ce qu'elle venait de dire.

Pourquoi prendre la peine de faire des phrases si compliquée, alors que mes deux questions étaient très simple : Qui était-elle et que me voulait-elle ? Je lâchais un petit soupire en signe d'agacement, puis la laissait reprendre :

"La première réponse est: Une aide providentielle, et la seconde réponse, que je ne juge d'aucune utilité, mais obligatoire puisque les convenances et la politesse l'impose... Je ne nomme Swan, Swan Mary Lena Tanner, Vampire pour vous servir" se présenta t-elle.

Swan Mary Lena Tanner, encore un nom un rallonge. Je ne savais pas pourquoi, sa beauté ainsi que son nom m'évoquait un signe de noblesse, ou quelque chose du genre. Or mis cette banal présentation, que voulait-elle dire par "aide providentielle" ? Je ne pensais pas avoir besoin d'une quelconque aide, mais je décidais tout de même de l'écouter.

"Je sais que tu es un déserteur gamin, et je sais aussi, que tu es très, très très convoité. Par Océriane d'abord, et puis par Jet'Ran. Tous vivent à tes crochets, tu n'as qu'un mot à dire pour signer la perte de l'un... Ou de l'autre. Ce qui en soit est quelque chose d'assez jouissif, tu ne trouves pas ?"

Je ne rêvais pas ? Elle avait dit gamin !? Et je ne voyais pas ce qu'il y avait de jouissif. Je soupirais, puis continuais d'écouter sans rien dire.

"Cela étant, ta vie est en danger, et ils feront n'importe quoi pour te retrouver, donc tu es au centre de l'action. Et j'aime y être, surtout lorsque cela me permet de prendre ma revanche sur ces deux cité, j'ai beau être morte, je suis Aelyenne avant d'être Vampire, et mon patriotisme me perdra." Continua t-elle.

Il était vrai qu'actuellement, l'action commençait à être de plus en plus forte. Attendez, que venait-elle de dire ? "Je suis Aelyenne avant d'être Vampire" !? Je fis comme si je n'étais pas impressionné, bien qu'en réalité... J'étais donc en face d'une vampire ? J'y croyais à moitié. Je m'installais plus confortablement sur ma chaise, puis continuais d'écouter plus sérieux que jamais.

Même si, j'en suis intimement persuadé, tu es tout à fait capable de survivre seul, je te propose un marché : Soit, je te tue maintenant, je me délecte de ton sang qui, Oh mon dieu, me donne des frissons, et je vole à Jet'Ran et à Océriane l'occasion de se venger, soit, je te propose ma protection, et les joies de ma compagnie, en échange d'un broutille, une pécadille, mais je te demanderai de bien y réfléchir... Je voudrais que ni toi, ni moi, n'ayons rien à regretter".

Malgré la situation dans laquelle je venais encore de m'enfoncer, je ne pu retenir un petit sourire. Croyait-elle vraiment pouvoir me tuer si facilement !? Je parcourais son visage d'un rapide coup d'oeil, elle semblait sûre d'elle... J'avais effectivement peu de chances contre elle. Cependant, je ne voyais pas ce qu'elle pouvait avoir à regretter... J'étais vraiment embarqué dans une galère pas possible. Et tandis que je réfléchissais en m'efforçant de cacher mon étonnement, une serveuse percuta notre table ce qui éclata un pichet d'eau. Swan arrêta tout les morceaux de verre, puis continua comme si de rien était, j'étais vraiment dans une galère pas possible.

"Le prix de cette accord est: ton sang. Ce qui consiste à me le donner à chaque fois que j'en aurait envie, en échange je garantirai ta sécurité, et veillerai personnellement sur ta vie, et je te jure qu'aucune goutte de ton sol de touchera le sol en ma présence." Termina t-elle.

Assez parler. J'arrêtais de l'écouter, elle croyait vraiment que j'allais accepter un tel marché ? Qu'est ce qui me disait qu'elle n'allait simplement pas me vider de mon sang ?
Je souriais, puis attrapais finalement un des morceaux du pichet éclaté.

_Si tu veux mon sang, vient le chercher. Dis-je d'un ton provocateur tout en m'entaillant le bras.

Sans plus attendre, je me levais brutalement puis courut vers la sortie tout en encombrant un maximum le passage grâce aux chaises et au personnes que je bousculais dans ma course. Je profitais aussi de ma course pour attraper l'une des longues capes qu'avait l'un des deux hommes au bar. Après être sortit de cette taverne, je recouvris la totalité de mon corps puis m'adossais contre un mur... Oui, j'étais tombé bien bas, et oui je tendais la main affin de me faire passer pour un mendiant...